sérigraphie 53/60 - 1997 La peinture fait toujours l'épreuve d'une dureté étrange : en tout point de l'espace central ou périphérique, des forces invisibles coupent court à l'avènement d'une sensation d'unité ou de continuité. Même si les tableaux de Bruno Rousselot en manifestent l'exigence, ils soutiennent la venue de coupes d'abord imperceptibles où la couleur appose et filtre les densités et les nuances d'une respiration inlassable. Sur ces "fils" l'enjeu est crucial : qu'aucun souille ne soit coupé, qu'aucune respiration ne soit étouffée, qu'aucune lumière ne soit interdite. C'est à ce prix, sans cesse réévalué, que l'unité demeure comme promesse, comme passé toujours antérieur ou comme le dit Philippe Dagen de Bruno Rousselot que "la violence des chocs ne brise pas l'unité des toiles et qu'elles s'inscrivent dans la mémoire avec une autorité singulière". Daniel Dobbels voir aussi la fiche murale A participé aux expositions : |