Sur les murs du pavillon sur la terrasse en 2005, Nathalie Ruiz, aidée de Clémence étudiante à l'ENSA de Dijon, dessine avec patience, à l'échelle 1, des tamis, sortes d'écrans sur lesquels on égoutte les rouleaux utilisés pour peindre les murs afin qu'ils soient imbibés de la juste proportion de peinture nécessaire. Elle ne les peint pas : elle les dessine et transforme ainsi le mur qui, lui, est peint, en un étrange avatar de la feuille de papier. Quelque chose comme une peinture dessinée... Un dessin peint ? Non plutôt un peint dessin...
Jean-Philippe Vienne
|
|